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Se détacher de l’ego. Pourquoi. Comment.
- valerielaurent4
- 2 févr. 2024
- 5 min de lecture
# 11 Lui redonner une valeur juste et salutaire
L’ego, c’est comme la météo : on en parle tout le temps, mais on n’y comprend rien.
Et plus on chercher à le maîtriser, plus il nous échappe.
Alors pourquoi s’y intéresser ?
Parce qu’à l’inverse de la météo, qu’on finit toujours par découvrir vraiment en ouvrant ses volets, l’ego, lui, est prévisible. Pour peu qu’on apprenne à le comprendre vraiment.
L’ego a une logique, un mode opératoire, un tracé, qu’on peut apprendre à déchiffrer.
Et surtout, une raison d’être.
Et c’est par là qu’il faut commencer.
D’où cet article, qui propose justement de commencer.
Pour te servir…
Hello,
Bienvenue dans ce nouvel article dédié aux curieux.ses de l’élévation personnelle, et merci à toi de nous lire.
Au programme
1. Pourquoi vouloir se détacher de l’ego ?
2. Détacher n’est pas tuer
3. Se détacher de l’ego, c’est Se positionner justement
4. Comment se détacher de l’ego
Pourquoi vouloir se détacher de l'ego
La question du détachement de l’ego n’est pas nouvelle. Les articles sur le sujet sont nombreux et font recette. Normal, le sujet est fondamental et passionnant.
Mais la question première, c’est pourquoi ? Et ça, rares sont ceux qui en parlent. Et pour cause : on oublie souvent de se poser la question du pourquoi. Nous sommes plutôt conditionnés pour nous fixer sur le comment.
Cerveau gauche - plutôt axé pratique ou technique - oblige. Dans notre société de consommation, nous avons pris l’habitude de nous demander comment acheter tel objet, sans nous poser la question du pourquoi je veux l’acheter… Mais c’est un autre sujet.
Donc, pourquoi vouloir se détacher de l’égo ?
Réponse inaccessible ?
Non, la métaphysique et l’ontologie nous apportent une belle réponse : la liberté.
Vouloir se détacher de l’ego, c’est une quête de liberté.
Liberté pour quoi faire ?
Pour devenir qui nous sommes, pardi ! L’être complet et réalisé auquel nous aspirons tous.
Cet être « imaginaire » que nous ne savons nommer, mais que nous savons pertinemment résider en nous, majestueux, magistral, mystique, aussi réel qu’irréel, évanescent : la meilleure version de nous-même, notre meilleur potentiel. Notre moi, en mieux. En beaucoup mieux.
Cet appel à l’évolution vers le mieux. Encore et toujours. Inexorablement.
Mais qu’est-ce qui nous retient ?
Eh bien, l’ego, justement. Nous croyons qu’il nous pousse. C’est faux : il nous retient.
Et c’est bien pour cela que nous sommes tellement aspirés et inspirés à nous en détacher.
Détacher n'est pas tuer
La confusion qui tue.
Vouloir tuer l’ego, c’est le meilleur moyen de ne pas parvenir à s’en détacher.
Vouloir tuer l’ego, c’est ne pas comprendre ce qu’est l’ego.
Il faut donc commencer par là. Car tant que je n’ai pas compris ce qu’est l’ego, je ne pourrai m’en détacher.
C’est le paradoxe entretenu si sévèrement et efficacement par notre mental, qui se réjouit bien de toutes nos confusions et égarements. De notre méconnaissance, qu’il sait si habilement maintenir. Forcément, le mental est LE protecteur de l’ego. Et son meilleur pote.
Il est temps d’avancer, car notre désir d’évoluer sera toujours plus fort que notre résistance.
Résister, c’est s’épuiser. D’abord. Puis, se rendre malheureux, ensuite. C’est se rendre malade, enfin.
Aïe…
Il est temps de changer tout ça.
Ramenons déjà l’église au milieu du village : vouloir tuer l’ego, c’est comme vouloir tuer son corps. Ce n’est pas impossible, mais cela s’apparente plutôt au suicide.
Donc, ce n’est pas la voie.
L’ego, c’est qui me différencie de mon univers. C’est ce qui me personnalise, qui me distingue, qui me sépare, qui délimite tout ce que je suis : corps, mental, personnalité, énergie,… bref, tout ce qui est moi. L’ego, c’est un peu l’enveloppe, le contenant et représentant de tout cela.
Donc, évidemment, je ne DOIS pas et, surtout je ne PEUX pas tuer cet ego.
Alors, que faire… ?
Se détacher de l'ego, c'est se positionner justement
Maintenant que j’ai compris que je ne dois pas tuer cet ego qui me gêne, et que je commence à comprendre qu’il fait partie, justement, utilement, nécessairement, de ce que je suis, je peux peut-être commencer à l’aimer.
De la même façon que je devrais aimer mon corps, ma personnalité, etc, tout ce que je suis, en tant que moi.
Ce n’est pas facile au début. Pas tant que je n’ai pas encore vraiment intégré l’essence de cet ego.
C’est pourquoi il faut trouver sa motivation : une raison, un but qui va me pousser à vouloir comprendre et intégrer ce qu’est cet ego.
Quelle peut être cette raison motivante, qui va me permettre cette prouesse insensée ?
Cherche-bien...
La LIBERTÉ, bien sûr.
Encore elle.
La liberté n’offre-t-elle pas la plus puissante des énergies ?
Quel exploit n’a-t-on pas accompli par recherche de cette liberté ? Soit par fuite, soit par quête.
Pour l’ego, c’est un peu les deux : je veux fuir ce qui me pèse et gagner ce qui me semble la promesse d’un avenir plus léger. Plus aérien. Toujours ce rêve de se voir pousser des ailes.
C’est à cela que servent les oiseaux : faire rêver les hommes de s’élever dans les airs.
Se libérer de l’égo, c’est l’envol de l’humain réalisé.
Se libérer de l’ego, c’est accéder à la plus puissante des libertés.
Celle de devenir l’Être le plus accompli qui sommeille en nous.
Une fois qu’on a dit, ça, que reste-t-il à dire ?
…
Oui, c’est le moment…
Oui, la fameuse question du « comment »…
Comment se détacher de l’ego ?
Comment se détacher de l’ego.
Se détacher de l'ego, en fait, c’est assez simple.
Enfin… En théorie.
Le plus important, c’est de faire volte-face : désirer exactement l’inverse. Ne plus vouloir tuer l’ego, mais… l’aimer.
Oui, je sais, c’est une autre affaire.
Mais bien plus facile en définitive, vous l’avez compris, que de vouloir le tuer.
Alors, comment aimer son ego ?
Comme on fait d’habitude : en apprenant à le connaître, à comprendre son utilité, ses rouages, ce qui l’anime, ce qui lui fait peur, ce qui le met en joie. Bref, tout savoir sur son ego.
Car on le sait bien : on ne peut aimer que ce qu’on connait.
D’abord, donc, il faut apprendre à le connaître.
Ensuite, il va falloir le dompter. En commençant par le rassurer. En lui montrant qu’on ne lui veut aucun mal.
Tout cela prend un peu de temps, mais cela en vaut la peine : c’est un processus de libération et de transformation profond, qui conduit à une renaissance.Douce et en prenant le temps, cette-fois. Pas comme la première… La naissance physique, radicale et violente. Souvent.
Cette renaissance, elle, n’est plus physique, elle est du ressort de l’esprit.
C’est donc par le développement spirituel, qu’on va pouvoir y arriver.
Le développement personnel est le hors d’œuvre. Il ouvre l’appétit, mais il nourrit peu.
Pas assez en tout cas.
Seul le développement spirituel conduit à ce à quoi nous aspirons.
La libération. Et l’ouverture vers la voie du bonheur et de la paix. Par le détachement de l’ego.
Bon appétit !
Conclusion
L’amour. Encore une fois.
On finit toujours par arriver à la même conclusion, à la même évidence : c’est l’amour qui nous offre toutes les solutions.
C’est l’amour qui nous sauve, c’est l’amour qui nous nourrit, c’est l’amour qui nous guide, c’est l’amour qui répond à toutes nos attentes.
C’est l’amour qui nous détache de l’ego et qui nous pousse à nous en libérer.
Et qui nous conduit, là, où nous voulons tellement aller, bien que nous y résistions de toutes nos forces.
Ah, l’amour…
Voilà pour aujourd’hui. Si tu veux en savoir un peu plus sur ce sujet, je t’invite à découvrir notre vidéo.
Laurent & Valérie
Si tu veux aller un peu plus loin, tu peux aussi :
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Un grand merci à l’UFM et au Dr Frank Hatem, spécialiste de haute-métaphysique, qui nous ont tant apporté et qui nous inspirent constamment.
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