.png)
Avoir ou Être : savoir choisir sa Voie
- Laurent LADAME
- 1 mars 2024
- 4 min de lecture
# 15 Ou la Voie du changement
Hello,
Bienvenue dans ce nouvel article dédié aux engagé.es de l’élévation personnelle, et merci à toi de nous lire.
Au programme
1. Le grand conditionnement
2. Je pense, donc je suis
3. Pourquoi donc sortir du conditionnement
4. Le Roi Être, le Prince Avoir
Le grand conditionnement
D’abord, on m’apprend qu’avoir est mieux. Plus que mieux : indispensable.
Avoir de bonnes notes, avoir le bon comportement, avoir autant que possible, avoir plus ou mieux que l’autre.
La suite est une continuité, une autoroute si bien bitumée qu’on peut difficilement envisager de s’en extraire, au fur et à mesure que m’aspire la ligne si droite qui m’engourdit : avoir de beaux diplômes, avoir un bon métier, avoir autant d’argent que possible, avoir une puissante voiture, avoir une grande maison, avoir autant d’objets de choses que possible, etc,…
Me voilà parfaitement conditionné à AVOIR. 🤨
Avoir, l’empereur de nos sens, attisés par le jeu si séduisant de l’apparence.
À quel moment ai-je appris à ÊTRE ? À être moi, à être bien, à être heureux.
Or, tout commence en réalité par là : JE SUIS.
Eh oui, vous vous souvenez : je pense, donc je suis. 😜
Je pense donc je suis
Souvent, ce qui est trop connu est le plus mal connu.
De la même façon qu’on connaît en général si mal ce qui est notre première ressource de vie : notre respiration.
On ne sait pas respirer. 😶🌫️
On ne sait pas être, non plus.
Je pense, donc je suis : trop connu pour être compris.
Je pense donc, je suis, c’est pourtant notre essence, notre constitution la plus fondamentale. Ce qui nous fonde en réalité, et qui devrait être étudié et compris, bien avant de commencer à apprendre comment avoir.
Bien avant d’avoir quoi que ce soit, je suis.
Comment puis-je espérer bien avoir, tant que je n’ai pas compris comment bien ÊTRE ?
Pourtant, tout le monde le sait déjà : posséder (avoir) toutes les richesses du monde ne fera pas de moi un Être heureux.
Pourquoi donc sortir du conditionnement ?
La prison ne se contente pas d’être dorée, elle est utile, agréable, merveilleuse souvent.
Elle apporte à notre ego si friand, et même si avide, tout ce qui offre plaisir, avec abondance et générosité.
Le plaisir est si fort. Pourquoi s’en priver ?
La réponse est moins connue : on confond en principe plaisir et bonheur.
Pourtant, la démonstration est simple :
La douceur du bonbon sucré est indéniable, presque irrésistible. Nous apporte-t-elle le bonheur ?
La satisfaction de posséder un bel objet revêt un attrait séduisant. Cela nous apporte-t-il le bonheur ?
Il suffit de valider la démonstration en conjuguant ce verbe avoir avec tout ce qui nous entoure, le constat sera le même. La plupart du temps.
Seules exceptions vitales : avoir de quoi boire, manger, s’abriter, se chauffer, se protéger, et probablement, quelques autres moins, moins importants.
C’est pourquoi on ne doit pas non plus trop décrier notre ami avoir : ce serait nier son utilité. Ce qui n’est pas l’objet de mon propos.
L’objet est de remettre un équilibre. Mieux : rétablir une évidence : il y a un imposteur sur le trône.
Le Roi Être, le Prince Avoir
Tout le monde sait bien qu’il ne faut surtout pas mettre la charrue avant les bœufs.
On nous l’a assez répété.
Mais il est temps de se rappeler qu’être heureux est certainement plus important qu’être bien doté.
Souvent, il faut commencer par apprendre comment faire, car ça non plus, on ne nous l’a pas appris.
Et oui, Comment on fait pour être heureux ?
On a bien appris l’histoire de Charlemagne, à reconnaître l’odeur du souffre, à disséquer des grenouilles, à jouer de la flûte, à démasquer x, lorsqu’on connaît y, mais à être heureux, non, ce n’est pas au programme.
C’est réservé aux candidats libres de la vie heureuse.
Souvent cela arrive bien tard. Après avoir bien souffert.
Apprendre à respirer justement, le pouvoir de l’instant présent, savoir qui on est, identifier son but, etc, etc tout ce qui rend non seulement heureux, mais qui permet ensuite d’avoir justement. De bien avoir.
Eh oui, voilà une bien merveilleuse récompense pour celui qui a appris à Être, il sait ensuite beaucoup mieux Avoir. C’est quasi automatique.
Il suffisait de le savoir.
Maintenant, vous savez.
Conclusion
Le détachement.
Ce seul mot suffit à conclure ce sujet.
Se détacher de l’avoir est l’issue finale au bonheur. La seule conclusion véritablement utile.
Juste une précision : se détacher ne veux pas dire se priver ou arrêter d’apprécier : juste reprendre le contrôle de ses véritables besoins.
D’abord, je suis heureux. Ensuite je m’accorde le plaisir d’avoir.
Mais je ne suis plus sous l’emprise, ni la dépendance de l’avoir.
Son « éminence L’AVOIR » retrouve sa juste place : celle de la charrue derrière le bœuf.
Nous développons ce sujet dans notre nouvelle vidéo, que je t’invite à découvrir dès maintenant, un peu plus bas dans cette page. Après ces quelques lignes d’informations utiles
Laurent & Valérie
Si tu veux aller un peu plus loin, tu peux aussi :
· Découvrir mon programme d’accompagnement en ligne.
· Mieux nous connaître et découvrir notre projet sur notre site : www.selever.fr
· Prendre rdv avec moi pour une séance de coaching.
Enfin, si tu as apprécié cet article, merci de mettre un like 👍 ! Le soutien et la reconnaissance font toujours du bien. C’est encourageant 😊
Merci d’avoir lu cet article.
Si tu as aimé cette édition, tu peux aussi la partager. Elle sera peut-être également utile à d’autres. 😉 Merci pour eux… et pour nous.
Commentaires