Je trouve ma place d’adulte vis-à-vis de mes parents
- valerielaurent4
- 9 févr. 2024
- 6 min de lecture
# 12 Ou parvenir à une relation adulte / adulte
Hello,
Bienvenue dans ce nouvel article dédié aux engagé.es de l’élévation personnelle, et merci à toi de nous lire.
Au programme
1. Le délicat mécanisme de la relation parent / enfant : comprendre
2. Comment cela se traduit, dans ma vie
3. Mes parents ne sont pas responsables
4. Comment en sortir

Le délicat mécanisme de la relation parent / enfant : comprendre
À la recherche de l’équilibre perdu. Enfin, plutôt : encore jamais trouvé.
Voilà comment pourrait se résumer cette problématique, comme toutes les autres d’ailleurs. Car on finit tôt ou tard par réaliser que l’évolution de notre vie se résume finalement toujours à cela : trouver un équilibre.
L’observation de l’univers nous permet de constater que tout est polarité (dualité) : des planètes à l’atome, en passant, eh oui, par nous, humains, virevoltants au milieu de tout cela, nous croyant – à tort évidemment - exceptions à ces phénomènes.
Eh bien non, nous sommes, nous aussi, animés par cette polarité universelle. Et donc, notre psychologie, également.
Qui, au plus vite, comprend que les positions extrêmes (d’une polarité) ne sont pas faites pour être isolées, mais associées (par une relation équilibrée), trouve la voie juste.
La paix, ce n’est pas choisir son camp du côté de l’une d’elle, c’est réussir à se placer dans l’équilibre de la relation.
Très concrètement, appliqué à notre sujet : tant que je reste un enfant vis-à-vis de mes parents, je suis coincé sur un versant de cette polarité de la relation.
Et il va me falloir trouver la bonne place.
Comment savoir si je suis dans le déséquilibre ? C’est assez facile : si, alors que je suis adulte, mes parents décident de tout, si je ne décide de rien, si je n’ose pas leur dire non, etc,… c’est qu’il y a déséquilibre.
Et c’est là que les problèmes sérieux commencent…
Comment cela se traduit, dans ma vie
Si je suis à un endroit qui ne me convient pas, je ne peux pas être bien…
Évidence confondante convertie à notre problématique : si mon attitude vis-à-vis de mes parents ne me paraît pas juste, difficile de vivre sereinement et avec bonheur ma relation avec eux. Difficile de laisser l’amour qui nous relie s’épanouir, vivre, s’exprimer. La relation est en péril.
Comment cela va-t-il se traduire ?
Vais-je leur en vouloir ? Vais-je m’en vouloir à moi ?
Encore un choix. Volontaire ou non. Conscient ou non.
Encore un positionnement. Qui risque fort de créer déséquilibre.
Et si je choisis d’être responsable (coupable), je vais placer mon jugement contre moi : je vais me trouver nul, faible, soumis, pleutre,…
Bref, la dévalorisation s’installe et forcément, je suis affecté. Malheureux, souvent. Surtout si j’aime beaucoup mes parents. Et d’ailleurs, même si je ne les aime pas. Car amour ou pas, l’équilibre doit être. C’est comme ça.
Loi de l’univers.
Je ne pourrai pas y échapper. Sauf à me maintenir insatisfait, malheureux. Malade, parfois.
Premier réflexe humain : il faut chercher un responsable.
Alors, qui est coupable ?

Mes parents ne sont pas responsables
En général, quand on est posté sur un côté de notre polarité, on a tendance à considérer que le responsable de son mauvais positionnement, c’est l’autre.
Quelqu’un d’autre. N’importe qui, pourvu que ce ne soit pas moi. Certainement pas.
C’est donc à cause de l’autre si je suis au mauvais endroit, empêtré sur ce côté et que je n’arrive pas à m’en déloger.
C’est un point de vue.
Est-ce le bon ?
À votre avis…
Tant que ma vision de moi-même est emprisonnée dans un concept d’ego isolé des autres. Tant que je n’ai pas compris que je suis inscrit dans un processus d’évolution, je risque de m’enliser dans ma position, au risque de ne jamais en sortir.
Je me condamne à être malheureux de la situation. C’est un choix.
À vous de voir.
Si au contraire, j’accepte de comprendre que je dois évoluer, je peux réaliser, et admettre, que tout situation est faite pour me permettre d’évoluer.
Comme dit le proverbe (que j’invente pour l’occasion) : si la rivière se place sur ma route, c’est pour m’apprendre à la traverser…
Dès lors, si je suis coincé sur la rive de la position d’enfant vis-à-vis de mes parents, c’est pour m’apprendre à en sortir et passer de l’autre côté : du côté de l’enfant qui est parvenu à devenir adulte.
Et ce, quel que soit le comportement de mes parents…
Et oui : même si mes parents sont autoritaires, cloisonnants, maternants (ou paternants), protecteurs, contrôlants, indifférents, m’aimant trop, pas assez, c’est – (inconsciemment évidemment) - pour m’amener à grandir, à prendre ma place, à devenir adulte.
Comprendre et admettre cela, c’est avoir fait – au moins – la moitié du chemin.
Ensuite, il « reste » à savoir comment opérer.
Comment en sortir
On ne va pas oser dire que c’est facile. Ce serait vous contrarier. Peut-être même vous fâcher. On ne voudrait pas.
Non, c’est vrai : il faut bien admettre que la tâche est un peu délicate : il va falloir passer par ces cases audacieuses : s’affirmer, oser. Pas facile, mais tout à fait possible.
Il va falloir affronter la rivière (en rapport avec notre fameux proverbe du 3ème paragraphe) du courage, pour accéder de l’autre côté de la rive où se trouvent l’autonomie, l’individualité et la responsabilité.
Mais aussi, ces fruits merveilleux : l’équilibre, la paix, la liberté, l’amour épanoui. Et la force aussi. Car en devenant adulte vis-à-vis de mes parents, je prends toute ma force.
Ooooh, c’est beau…
Comment faire ?
D’abord, commencer en douceur. On ne va pas se précipiter.
Observer la rivière : observer la situation. Avec hauteur, factuellement, en comprenant que je vais devoir agir concrètement à une situation concrète.
Mes parents se comportent avec moi en parents, me considérant comme un enfant. En réponse, je constate que je me comporte en enfant. Ce n’est pas équilibré.
En réaction, je vais devoir me comporter en adulte. C’est l’antidote. Le seul moyen. En tout cas, le meilleur moyen.
Là, est la voie de l’équilibre.
Pas si facile, surtout au début, car je n’ai pas eu l’habitude. Quand on a manqué d’affirmation, et qu’on essaie de commencer à s’affirmer, en général, on est assez maladroit. Normal.
Et le risque, c’est de ne pas être entendu. Et donc de ressentir un sentiment d’échec. Et donc, de renoncer. Et donc de rester un enfant, vis-à-vis de ses parents…
Évidemment, ce serait dommage.
Il faut donc se préparer, et admettre, que ce ne sera pas si facile. Ça ne se fera pas à la première tentative. Peut-être. La rivière est tumultueuse. Elle ne laisse pas traverser si aisément. Oh, la coquine ! Il va falloir insister.
Et peut-être, trouver des moyens pour rendre cela plus facile.
La communication non violente est un de ces moyens. Un moyen très – TRÈS - intéressant.
Il y en a d’autres. Qu’il sera certainement utile d’étudier.
Autre solution : se faire aider. Par un.e thérapeute, un coach.
C’est un autre moyen.
Peu importe, ce sera toujours mieux que de renoncer.
Nourrir une belle volonté, donc pour commencer.
Cette lecture est - nous l’espérons, et c’est notre intention - un support pour participer à la constitution de cette volonté. 😉
C’est cadeau 🎁
Conclusion
Quel défi que celui de devenir adulte vis-à-vis de ses parents… Et merveilleux objectif : parvenir à ce que mes parents se comportent à leur tour en adultes vis-à-vis de moi, leur enfant, pourtant.
Et, encore plus merveilleux objectif : que tout le monde soit satisfait, et heureux, de cette nouvelle situation.
C’est non seulement possible, mais nécessaire.
Ce n’est pas un objectif optionnel. C’est un objectif essentiel. Que nous devons tous avoir.
Car c’est la voie de notre évolution et la voie de notre harmonie, de notre paix, de notre bonheur.
La cerise fameuse sur ce beau gâteau : lorsque je suis en paix (en équilibre) avec mes parents, bien souvent, et c’est presque automatique : je rétablis également la paix (et l’équilibre) avec ma propre famille : conjoint.e, enfants, ami.es, collègues. Bref, beaucoup de monde.N'est-ce pas merveilleux ?!
Voilà en tout cas qui vaut la peine d’essayer et d’y consacrer une belle énergie. ;-)
Voilà pour aujourd’hui. Si tu veux en savoir un peu plus sur ce sujet, je t’invite à découvrir notre vidéo, juste en dessous.
Laurent & Valérie
Si tu veux aller un peu plus loin, tu peux aussi :
· Découvrir mon programme d’accompagnement en ligne.
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