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Mémoires et passé : sortir de l’impasse
- valerielaurent4
- 8 mars 2024
- 4 min de lecture
# 16 Reprendre le pouvoir au présent
Hello,
Bienvenue dans ce nouvel article dédié au développement personnel ET spirituel, et merci à toi de nous lire.
Au programme
1. Regarder le passé en face
2. Une balade en voiture pour mieux comprendre
3. Attention trop infondée pour les fondations
4. Larguer les amarres
Regarder le passé en face
Qui es-tu, toi : Passé ?
Tu ne réponds pas ?
Normal. Comment pourrais-tu te décrire… ?
Tu n’es que paradoxes.
Tu es plus présent que mon présent, pourtant tu n’es jamais présent.
Tu ne me sers à rien, mais tu m’es indispensable.
Ta programmation (destination) naturelle est l’oubli, mais je passe mon temps à te maintenir en mémoire.
Il est donc grand temps de te confondre : Tu n’es rien. Et moi, je crois que tu es tout.
Un imposteur. Voilà qui tu es, Passé.
Et moi, le seul responsable de ton imposture.
Le bourreau de mon mal.
Aimable lecteur, on pourrait s’arrêter là. Car tout est dit. 🧐
Ça ne te suffit pas… ?
Bon, c’est vrai, c’est un peu juste. Et un poil abstrait, j’en conviens.
Bon alors, je te propose une balade en voiture. 😊 🚙
Une balade en voiture pour mieux comprendre
Imagine : il fait beau, te voilà dans une belle voiture, sur une route agréable, en chemin vers une destination prometteuse. ☀️
C’est assez réjouissant.
Cela devrait suffire à te rendre heureux : profiter, vivre ce moment, admirer ce qui se présente.
Mais non, c’est plus fort que toi : tu passes ton temps à te rappeler le chemin parcouru. Tu regardes constamment dans le rétroviseur. 😳
Tu passes ton temps à te souvenir des chemins parcourus. Tu t’y complais.
Cela te fait du bien ?
Non, hélas. C’est là qu’est l’os. 🦴
En général, tu restes fixé sur les obstacles vécus, les endroits qui furent tortueux, les accidents que tu as subis ou dont tu as le plus souvent été le témoin, les passages maussades où le brouillard ou la pluie compliquaient ton cheminement, les autres véhicules croisés ou doublés qui ont jalonné ta progression, surtout ceux qui t’ont gêné.
Bref : tu restes fixé sur le chemin passé. En l’occurrence, sur celui que tu as le moins aimé.
Pourquoi ?
Le chemin n’est pas assez beau ? La destination pas assez merveilleuse ?
Ou y-a-t-il une autre raison ? 🤯
Que t’apporte donc tellement de t’attacher à ce chemin passé, à tel point de te détourner si inexorablement de ton présent et de ton futur ?
Bon, cette image a assez parlé : je te propose de descendre de voiture et de rentrer dans une maison…
Attention trop infondée pour les fondations
Tu y es ? Que vois-tu ? 🏡
Une belle décoration. De belles et larges fenêtres ouvertes sur la campagne arborée. Une magnifique cuisine qui donne instantanément envie de cuisinier. Un parquet de chêne aux tons miels qui offre cette douce chaleur au lieu.
Tu apprécies la beauté de ce que tu vois. 🌞
Parfait.
Tiens, tu ne demandes pas à visiter les fondations.
Pourtant, elles ont leur importance : elles sont le socle de l’ensemble. Ce sur quoi tout repose.
Pourtant, on n’y pense guère, une fois la maison construite.
Indispensables ces fondations, mais vite oubliées.
Leur juste place. Leur présence est essentielle, mais je ne dois pas m’y installer.
C’est dans la partie habitable de la maison que je dois vivre, pas dans les fondations.
Je pense que tu vois bien où je veux en venir…
Notre passé. Ou plus justement, nos mémoires, ce sont nos fondations. Elles constituent notre socle. Mais ce n’est pas là que l’on doit vivre.
Notre lieu de vie, ce doit être notre présent. 🌳
C’est évident.
Alors pourquoi donnons-nous autant de place à notre passé ?
Larguer les amarres
D’abord, revenons à ces questions, si troublantes : pourquoi cette inversion des essentiels ? Pourquoi notre passé vole-t-il aussi vivement la vedette à notre présent ?
Pourquoi, alors que ce présent est tout dont j’ai réellement conscience, et dans lequel je vis réellement, n’accapare pas-t-il toute mon attention ? 😤
Par nostalgie ? Mon passé me semblait plus attrayant que mon présent ?
Par désintérêt ? Mon présent me semble trop fade ?
Pourquoi ?
Et si c’était la peur…😨
La peur ? Quelle peur ?
La peur de ne pas contrôler ma vie présente ? Possible. Cela peut ramener à notre désir de contrôler notre existence. Il peut sembler plus facile de contrôler un souvenir connu, qu’un présent, à la frontière immédiate d’un futur inconnu et impossible à maîtriser.
La peur de ne pas se sentir assez vivant dans ce présent ? Possible également : dans le passé tout me parait plus consistant : le chemin parcouru, les choses réalisées, les personnes rencontrées. Mes mémoires semblent m’offrir le sentiment d’avoir existé.
La peur de ne pas exister réellement ? C’est une autre possibilité, métaphysique, qui tend à chercher à rassurer mon ego, qui doutant de son existence réelle, va chercher, grâce à l’existence si réelle de son passé, à se prouver qu’il existe bien.
La peur de prendre toute ma force, ma responsabilité et donc ma liberté, dans le présent ? En vivant dans le passé, en considérant que mon passé est responsable de ma vie, je fuis mes responsabilités de décider et de créer ma vie au présent.
Conclusion
Les images semblent parfaitement orchestrer cet article : autant conclure sur cette lancée :
Après la voiture et la maison, si on montait sur un bateau ? ⛵️
La première action à mener lorsqu’on part en bateau, c’est de larguer les amarres. Autrement dit, se détacher.
Voilà bien la clé : le détachement.
Le détachement est bien l’acte premier de toute nouvelle avancée, de tout départ, de tout voyage.
Réussir à se détacher du passé et de ses mémoires, c’est s’autoriser un nouveau départ. 🏁
Nous développons ce sujet dans notre nouvelle vidéo, que je t’invite à découvrir dès maintenant, un peu plus bas dans cette page. Après ces quelques lignes d’informations utiles
Laurent & Valérie
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